Balan Wonderworld

Yuji Naka, game director de Balan Wonderworld, ne mâche pas ses mots sur l'échec de son titre. Il tient pour responsables Square Enix et Arzest qui "ne se soucient ni des jeux ni des fans".

Il y a bientôt deux ans, ce cher Yuji Naka nous annonçait avec un certain sérieux l'approche douce mais sûre de sa retraite. À 54 ans, le game designer expliquait alors que chacun des jeux qu'il sortirait devait compter. La suite, vous la connaissez : associé à Square Enix, il livrait il y a peu Balan Wonderworld, avec l'insuccès que l'on sait.

Depuis les débuts du jeu vidéo, les cas de plagiats de musiques plus ou moins célèbres effectués par des compositeurs de jeux pour les besoins de projets sont relativement nombreux. Et s'il est possible d'imaginer que ces derniers se montreraient plus prudents à l'ère d'Internet où tout peut être instantanément repéré et diffusé à travers le monde, il apparaît que certains

Inutile de se voiler la face : après avoir pris pour la première fois en main le nouveau jeu de Yuji Naka, l'éventuel enthousiasme à l'idée de retrouver le maître avait cédé la place à une angoisse tout ce qu'il y a de plus palpable. À quelques jours de sa sortie, l'éditeur décide finalement d'arrondir les angles. À tout le moins, essaie.